Welcome to my travel blogger. Here you’ll find all the news and updates about my bike trip from Caracas (Venezuela) to Salvador Da Bahia (Brazil). My one-way plane ticket with American Airlines is scheduled for the 11th of May 2006. The main purpose of my trip is to bike and discover. Discover the land and people, put my tent on the people’s ground and spend time with them, trying to improve my Spanish and taking natural pictures.

Tuesday, May 30, 2006


The Merry Blues

After being scared and tired, suffering from a sore knee and getting bored to answer always the same questions from curious people, climbing unterminable mountains for kilometers and kilometers, I'm here.

Travelling is never easy, you have to fight many things, especially inside yourself. The isolation and weather extremes and many other situations. But in a certain way, it helps you getting better (after all).

The last 4-5 days since Cumaná were though, harder than I could imagine. I encountered many problems, in particular with the bike. The "stand" just broke in 2 pieces after a long fatigue. Installing the bags on the bike with no support to hold it become a true pain in the ass. Also when i removed the broken "stand" of the bike, i realized that a spoke was broken in my rear wheel, and it made my wheel look like a "S", no more perfect round shape. I arranged those problems for 4 hours in my dark and humid and putrid hotel room, in San Antonio, after an incredible day of biking in a hardcore mountain. 1200m of climbing, on 15km. While working on the bike, i had the hands full of grease and i was making everything dirty around me. I went to bed after a shower and made some nightmares about mechanical issues for all the night, désespoir!

Arrived in Maturín, after 93km of bike and an incredible pain in the left knee, I just made an overdose of this. I took a bus to Ciudad Guayana, to get rid of the damn problems. The crazy driver (they were 4 of them only in this bus, 3 doing nothing except to smoke and make the people uncomfortable around) had a fucking insane face with a mouth deformed and he was talking like a mentally retarded bastard. As always, they had to put their damn out-of-context SALSA music at an incredibly ridiculous volume level, blowing and distortionning the cheap dolorama speakers, and damaging permanently the ears of all passengers inside. A true hell of mental and public misery, chaos, humidity and bad smells and ugly people.

Today I really thought about stopping everything, sell the bike and buy a normal backpack to continue the trip...it was too much bullshit. I passed the whole day to ask around and look for information. I wanted to send by Fedex the stuff home, and a place here to sell the bike. Unfortunately (or maybe the destininy wanted it?), nothing happened, i was not able to accomplish nothing about it. Every situation sucked.

I was seated on the bed tonight, listening to the merry blues from Manu Chao, in concert and looking the TV with desperated eyes, empty. All the luggages were separated in the room: In one corner what i keep with me, in the other the thigns I want to send home.

But like a thunderbolt, a clear and pure crystaline vision of happiness like it happens sometimes without reason, I woke up dancing with the music and i made 20 push-ups to make the craziness go out. I drank a great glass of cold water and decided suddently it was time to stop being ridiculous and pack all the things back at the correct place.

I cannot abandon this project, after 640km done, impossible. The next part, I know, will be harder. The Grand Sabana, quiet and distant. 600km of tranquility, of small villages and mosquitos. I will need to sleep in the tent for many nights, there will be probably no hotels on the road to Santa Elena. I don't care, i will do it, that is what i really want anyway.

I just need to respect the body limits and mind fatigue and avoid to bike more than 65-70km by day, especially if there's mountains. Too much stress went down on me, for now, I want to get the ganesh good energies and good fortunes from all the people that I met on the road. When i think about all the places i went with this bike, since 15 days, I still consider it was an amazing trip. Amazing but really tiresome. It is time now to stop worrying and start the inner revolución.


So many nights, with your shadow in my bed
So many nights, baby you whispered in my head
So many nights, sing alone the merry blues
...
I cannot sleep, haunted by your pretty body...

To be continued pronto.
Hasta luego y cuidate.

Saturday, May 20, 2006

Cellulaires en folie

Il y a vraiment une chose à quoi je ne m'attendais pas, c'est de débuzzer à propos des cellulaires ici. C'est vraiment une folie collective à l'état pur. Je l'a remarqué en arrivant à Caracas, immédiatement. Tout le monde, du 7 @ 77 ans en possède un, et meme plusieurs en possède 2. Il en attachent un avec une strap autour du cou, et l'autre à la taille. Le pire c'est que Mirko m'a dit que plus les gens sont pauvres, plus ils achètent les cellulaires dispendieux, remplis de gagets inutiles.

À la caserne de pompier de Caucagua, tous les pompiers en avaient un, et ils regardaient des films porno dessus. Certains le faisaient sonner sans arrète pour écouter en loop la toune de la sonnerie, qui souvent était du rap poche, copie conforme en version des pauvres du Vénézuela hispano, mais toujours autant de mauvais gout et non-original.

Les gens vivent souvent dans des shacks de tole de fortune, sans auto et avec à peine de quoi manger, mais ils se promènent avec des cellulaires de 250$ sur eux, quasiment l'équivament d'un mois de salaire d'un travailleur "normal" au Vénézuela. Le cellulaire sert donc un peu comme la voiture ou le linge ici, à affirmer son statut social. Plus ton cellulaire possède de sonneries farfelues et de fonctions multi-non-nécessaires, plus t'es considéré comme quelqu'un. Le pire c'est que quand leur putain de téléphone se met à sonner, ils répondent meme pas bordel, ils checkent le numero et le laisse sonner! Ils sont surment trop cassés pour s'en servir, d'un pathétisme complet.

Mirko me comprennait de trouver le phénomène un peu étrange. Où il travail, la plus BS des secrétaires qui gagnent le salaire le plus minable possède le cellulaire le plus hot du marché, quasiment avec le micro-onde et le séchoir à cheveux inclus.

Une chose ressort avec ce pays, c'est qu'ils sont vraiment américanisés au plus haut point. En passant par le baseball comme sport national, et les mcdo á chaque coin de rue, bref il manque juste les wal-mart pour combler le tout. Peut-etre bien que Chavez va se décider un jour a nettoyer cette merde du pays, ca serait une bonne idée, question de faire une vraie révolution, au lieu de faire semblant.

Thursday, May 18, 2006

Caracas, o! ville du pauvre

Je suis arrivé à Caracas un peu déboussolé, après un vol de 6h30. Ca faisait longtemps que je préparais ce voyage, mais me retrouver enfin sur place m'a vraiment donner une tappe sur la gueule, et j'ai réalisé que le voyage commençait enfin. Le sympathique Mirko est venu me chercher à l'aéroport et m'a conduit à son appartement. Durand la traversée de la ville, j'ai vu plusieurs "Barrios", ces quartiers pauvres dans les collines avec leurs rues abruptes et leur déchets répendus un peu partout. C'était vraiment impressionnant! Pas le genre d'endroit pour aller vendre des fleurs par temps libre. Je suis donc arrivé à l'apart de Mirko, situé au 21ème étage d'une tour immobilière, un chic endroit, avec un terrain de golf tout près.
Le lendemain j'ai du me trouver un hotel car Mirko avait du travail en dehors de la ville, et j'en ai donc profité pour déambuler un brin dans la grand cité. Mes impressions ont été celles-ci: Bordel, les femmes du Vénézuela sont vraiment plus belles que celles du Québec, sans aucune compétition. Elles savent surtout bien s'habiller et mettre leur charme en évidence, au lieu de jouer les saintes-nitouches. De plus, le mix de couleurs donne vraiment des résultats intéressants. Blanches, métisses, noires et autre, de quoi faire rever tous les gars de la planète. Meme les grosses icitte sont belle, dans une certaine mesure.
La ville n'était pas trop chaude, tempérée je dirais. J'ai passé la journée sans succès, à chercher du putain de Gas de camping "Bencina Blanca", l'équivalent du pauvre du Naphta. J'ai fait 5 fois le tour de la ville pour trouver une carte routière du pays, meme dans les endroits spécifiés par ce bon vieux lonely planet, et rien de rien. De toute façon, Mirko avec ses talents de dessin m'a concoté une carte du pauvre pour quitter la ville par le nord, en passant par le Barrios de Petare, et pour me rendre jusqu'à environ 200km à l'est, ben en masse.
J'ai donc quitté Caracas le dimanche avec Mirko qui m'a accompagné jusqu'au bidonville de Petare, ou il a préféré arreter pour sauver sa vie aehaehaehhae. La traversée s'est bien passée, mais c'est pas le genre de place à stopper et prendre des millions de photos.
Caucagua et la caserne
Je suis arrivé à Caucagua vers la fin de l'après-midi, après plusieurs heures de bike et une final à pic, dans une montagne, question de suer de la raie une bonne dose. La descendre de Caracas était vraiment trippante, ca descendait pendant environ 30km, j'étais dans le fond ben raide, quasiment à 45km/heure tout le long. J'ai pogné une bosse á un moment donné en traversant un pont, et ma lumière arrière a revolée à 250 pieds en arrière, j'ai entendu le son quand elle a crashée sur l'asphalte. Bordel, plus de clignotant arrière la première journée. J'ai peut-etre été un peu trop extreme sur la vitesse. Je suis arrivé à Caucagua, et je suis allé à la caserne de pompier pour passer la nuit. J'avais croisé le truck de pompier plus tot dans la journéeet ils s'étaient arreté sur le bord de l'autoroute pour me jaser ca, et m'inviter a dormir à leur caserne. S'était vraiment cool et j'ai décidé de passer le lendemain là pour me reposer les jambes et prendre quelques photos du village et des gens.
Un point ressort en tout temps quand tu jase avec les Vénézuéliens: Ils sont vraiment paranoiaque sur la securité, pire que les américains. Ils doivent se faire laver le cerveau à la TV le soir à chaque jour avec des histoires de meutres et d'homicides. Tout le monde passe leur temps à te prévenir du danger et des catastrophes possibles. À date, le monde me sourient partout, m'envoient la main et me klaxonnent pour me saluer avec leurs gros trucks. Rien de stressant, pas de regards menaçants ni rien à faire peur.
Puerto Pirutu et au-delà...
J'ai dormi hier dans le pire des merdiers d'hotel possible à Boca de Uriche. Le genre d'hotel qu'au milieu de la nuit tu te réveille à cause du tonnerre et de la pluie torrentielle qui tombe sur le toit, et que tu te rends compte que tu as une coquerelle sur le bras, et que y en a aussi plein sur le plancher. Ces bestiolles ont peur de la lumière bordel, et sortent aussitot que celle-ci disparait. Et ce matin, en packtant mes sacs avant de partir, il y avait un scorpion dans le 2eme lit. Puta madre! Il était petit au moins...Après 116km de bike, un gars se doit finalement de payer plus cher que 10$ pour un hotel ou dormir dans le moindrement de classe.
C'est exactement ce que j'ai fait, je me suis loué today à Puerto Piritu, une sympathique chambre à 25 dollards avec air climatisé et piscine, rien à voir avgec le tier-monde d'hotel de la nuit précédente je vous assure.
Biker sous le soleil tappant de 36 degrés avec l'humidité accablante est finalement plus difficile que je pensais, mais au moins je n'ai plus mal au genoux, c'est tout de meme un probleme de réglé.
Je me trouve actuellement à environ 268km de Caracas dans l'est, et demain je devrais me rendre à Barcelona, une plus grosse ville. Je dois passer à la banque avant car il me reste seulement 15$ sur moi, et mes cartes de guichet et de crédit ne fonctionnent pas dans ces guichets douteux. Je vais devoir aller débuzzer à l'intérieur et retirer manuellement au comptoir comme les matantes qui savent pas comment se servir des guichets.
Pour conclure, je pratique mon espagnol à chaque jour et je commence a prendrte l'oreille quand meme bien. La dessus, je vais vous donner plus de nouvelles probablement la semaine prochaine ou quand je serai à Cumana chez un ami de Mirko. Il y aura probablement un autre café internet à plus de 56kbps. À bientot les freaks, and geeks.
El hombre de la carretera.
POUR VOIR MES PHOTOS CLIQUEZ ICI SUR MON FLICKR, et consultez le set "Bike Trip to Venezuela/Brazil".

Monday, May 08, 2006

Countdown to madness : 3 days...

I went today with my friend Eric around Quebec by bike, to take some shots close to the St-Lawrence River. The weather was sunny but cold and windy. I took about 92 pictures and retained some 10-12 very nice ones. You can look them on my flickr account >>here<<. Since last week I got a knee problem. It is getting sensitive after 40km. I realized that my seat was a little too low, so I adjusted it. I went to the bike shop to ask them to verify my position, and now it seems ok. I made 72km today and it was not too bad. I hope it will not worsen. [I made 2500km last summer without having any problems, and 1 week before my departure I have to get a sore knee, what the hell is that?].

I am realizing more and more that I will not sleep anymore in my cozy bed for a long time. I enjoy every minute I spend in it, thinking about the tent and the 30 degrees with humidity that I will have to endure at night...Ok I'm sure everything will be alright, and I will enjoy my trip...I just have to focus on good points and forget about the bed and the sore knee.

I talked to a sympathetic "Caracano" (dweller from Caracas) called Mirko; he will take me at the airport and bring me to his home, where I am supposed to have a bed, waiting for me. I found him on the Warm Showers website. Once there in Caracas, I will take the time to buy the necessary stuff: The road map, the bencina blanca (camping gas) and the Brazil Visa. I should start to bike around Sunday or Monday.

My plane is scheduled for the 11th at 6h45AM, from Dorval @ Montréal. I will leave with my parents from Québec City around midnight probably, by car.

I wish you the best and don't hesitate to give me news from you, I will often take time to read my emails, probably every weeks. JS