Welcome to my travel blogger. Here you’ll find all the news and updates about my bike trip from Caracas (Venezuela) to Salvador Da Bahia (Brazil). My one-way plane ticket with American Airlines is scheduled for the 11th of May 2006. The main purpose of my trip is to bike and discover. Discover the land and people, put my tent on the people’s ground and spend time with them, trying to improve my Spanish and taking natural pictures.

Thursday, May 18, 2006

Caracas, o! ville du pauvre

Je suis arrivé à Caracas un peu déboussolé, après un vol de 6h30. Ca faisait longtemps que je préparais ce voyage, mais me retrouver enfin sur place m'a vraiment donner une tappe sur la gueule, et j'ai réalisé que le voyage commençait enfin. Le sympathique Mirko est venu me chercher à l'aéroport et m'a conduit à son appartement. Durand la traversée de la ville, j'ai vu plusieurs "Barrios", ces quartiers pauvres dans les collines avec leurs rues abruptes et leur déchets répendus un peu partout. C'était vraiment impressionnant! Pas le genre d'endroit pour aller vendre des fleurs par temps libre. Je suis donc arrivé à l'apart de Mirko, situé au 21ème étage d'une tour immobilière, un chic endroit, avec un terrain de golf tout près.
Le lendemain j'ai du me trouver un hotel car Mirko avait du travail en dehors de la ville, et j'en ai donc profité pour déambuler un brin dans la grand cité. Mes impressions ont été celles-ci: Bordel, les femmes du Vénézuela sont vraiment plus belles que celles du Québec, sans aucune compétition. Elles savent surtout bien s'habiller et mettre leur charme en évidence, au lieu de jouer les saintes-nitouches. De plus, le mix de couleurs donne vraiment des résultats intéressants. Blanches, métisses, noires et autre, de quoi faire rever tous les gars de la planète. Meme les grosses icitte sont belle, dans une certaine mesure.
La ville n'était pas trop chaude, tempérée je dirais. J'ai passé la journée sans succès, à chercher du putain de Gas de camping "Bencina Blanca", l'équivalent du pauvre du Naphta. J'ai fait 5 fois le tour de la ville pour trouver une carte routière du pays, meme dans les endroits spécifiés par ce bon vieux lonely planet, et rien de rien. De toute façon, Mirko avec ses talents de dessin m'a concoté une carte du pauvre pour quitter la ville par le nord, en passant par le Barrios de Petare, et pour me rendre jusqu'à environ 200km à l'est, ben en masse.
J'ai donc quitté Caracas le dimanche avec Mirko qui m'a accompagné jusqu'au bidonville de Petare, ou il a préféré arreter pour sauver sa vie aehaehaehhae. La traversée s'est bien passée, mais c'est pas le genre de place à stopper et prendre des millions de photos.
Caucagua et la caserne
Je suis arrivé à Caucagua vers la fin de l'après-midi, après plusieurs heures de bike et une final à pic, dans une montagne, question de suer de la raie une bonne dose. La descendre de Caracas était vraiment trippante, ca descendait pendant environ 30km, j'étais dans le fond ben raide, quasiment à 45km/heure tout le long. J'ai pogné une bosse á un moment donné en traversant un pont, et ma lumière arrière a revolée à 250 pieds en arrière, j'ai entendu le son quand elle a crashée sur l'asphalte. Bordel, plus de clignotant arrière la première journée. J'ai peut-etre été un peu trop extreme sur la vitesse. Je suis arrivé à Caucagua, et je suis allé à la caserne de pompier pour passer la nuit. J'avais croisé le truck de pompier plus tot dans la journéeet ils s'étaient arreté sur le bord de l'autoroute pour me jaser ca, et m'inviter a dormir à leur caserne. S'était vraiment cool et j'ai décidé de passer le lendemain là pour me reposer les jambes et prendre quelques photos du village et des gens.
Un point ressort en tout temps quand tu jase avec les Vénézuéliens: Ils sont vraiment paranoiaque sur la securité, pire que les américains. Ils doivent se faire laver le cerveau à la TV le soir à chaque jour avec des histoires de meutres et d'homicides. Tout le monde passe leur temps à te prévenir du danger et des catastrophes possibles. À date, le monde me sourient partout, m'envoient la main et me klaxonnent pour me saluer avec leurs gros trucks. Rien de stressant, pas de regards menaçants ni rien à faire peur.
Puerto Pirutu et au-delà...
J'ai dormi hier dans le pire des merdiers d'hotel possible à Boca de Uriche. Le genre d'hotel qu'au milieu de la nuit tu te réveille à cause du tonnerre et de la pluie torrentielle qui tombe sur le toit, et que tu te rends compte que tu as une coquerelle sur le bras, et que y en a aussi plein sur le plancher. Ces bestiolles ont peur de la lumière bordel, et sortent aussitot que celle-ci disparait. Et ce matin, en packtant mes sacs avant de partir, il y avait un scorpion dans le 2eme lit. Puta madre! Il était petit au moins...Après 116km de bike, un gars se doit finalement de payer plus cher que 10$ pour un hotel ou dormir dans le moindrement de classe.
C'est exactement ce que j'ai fait, je me suis loué today à Puerto Piritu, une sympathique chambre à 25 dollards avec air climatisé et piscine, rien à voir avgec le tier-monde d'hotel de la nuit précédente je vous assure.
Biker sous le soleil tappant de 36 degrés avec l'humidité accablante est finalement plus difficile que je pensais, mais au moins je n'ai plus mal au genoux, c'est tout de meme un probleme de réglé.
Je me trouve actuellement à environ 268km de Caracas dans l'est, et demain je devrais me rendre à Barcelona, une plus grosse ville. Je dois passer à la banque avant car il me reste seulement 15$ sur moi, et mes cartes de guichet et de crédit ne fonctionnent pas dans ces guichets douteux. Je vais devoir aller débuzzer à l'intérieur et retirer manuellement au comptoir comme les matantes qui savent pas comment se servir des guichets.
Pour conclure, je pratique mon espagnol à chaque jour et je commence a prendrte l'oreille quand meme bien. La dessus, je vais vous donner plus de nouvelles probablement la semaine prochaine ou quand je serai à Cumana chez un ami de Mirko. Il y aura probablement un autre café internet à plus de 56kbps. À bientot les freaks, and geeks.
El hombre de la carretera.
POUR VOIR MES PHOTOS CLIQUEZ ICI SUR MON FLICKR, et consultez le set "Bike Trip to Venezuela/Brazil".

2 Comments:

Anonymous Anonymous said...

Yes sir enfin des news! Je me demandais ben ce qui se passait avec toi! Je suis très content de voir que ton trip se déroule bien. Reste bien prudent mon vieux et oublie pas de nous tenir au courant des petites anecdotes croustillantes! :)

5/19/2006 1:49 p.m.

 
Anonymous Anonymous said...

Salut mec, ca semble bien se dérouler jusqu'a maintenant, lache pas et tiens nous au courant!!

5/22/2006 5:45 p.m.

 

Post a Comment

<< Home