Monday, September 11, 2006
Friday, September 01, 2006
Lula fanatics with another crazy flag.
"Parlons politique"
"Parlons politique"
Pendant que le Canada fait de lui une nouvelle risée sur la scène internationnale, avec sa nouvelle orientation pro-guerre, résultant directement de l'élection de Stephen Harper, qui ne passe ses journées qu'à se masturber avec la photo de Georges W. Bush, je me promène dans les rues de Salvador, au Brésil. Le pays est actuellement en période électorale, avec son lot d'absurdité, de fanatisme quasi-religieux et de comportements des plus douteux. Même si les élections sont semblables en plusieurs points à celles dans n'importe quel plays (c'est à dire un mélange complet de mensonges, de promesses non-respectés et de courtisage démesuré), il y a toutefois quelques différences assez flagrantes. Certes les gens d'ici, tout comme au Canada, croient qu'après les élections tout va changer et devenir meilleur et que le prochain gouvernement va les sauver du désastre. Ils donnent 200% de leur espoir et croyances envers une personne ou un parti en particulier.
Et plusieurs d'entre eux vendent leur âme au diable en peinturant leur maison aux couleurs d'un parti, avec les chiffres du candidat inscrits en GROS CARACTÈRES GRAS bien visibles de très loin. Le tout subventionné à coup de dentiers et de t-shirts. Dentiers car les personnes qui n'ont pas de dents et acceptent de faire de la propagande électorales pour un parti recoivent un dentier en échange de leur services, et ce n'est pas une blague. Les autres qui acceptent de pédaler avec un système de son sur leur vélo ou après leur voiture recoivent des t-shirts et on-ne-sait-trop quels autres pots-de-vins.
Au Canada, si l'on désire que le NPD prenne le pouvoir, on vote pour un idiot de sa ville qui représente ce NPD et ensuite une étrange somme est calculée pour nommer vainqueur le parti qui a le plus de "circonscriptions" dans le pays.
Mais au Brésil, il est possible de voter pour le gouverneur d'état d'un parti spécifique et ensuite voter pour le président qui est d'un autre parti. Un peu étrange comme philosophie car cela signifie qu'il est possible de voter pour un gouverneur d'état d'extrême gauche socialiste et un président ultra-capitaliste d'un parti de droite. La preuve une fois de plus que la majorité de la population n'a aucune idée de ce qu'est la gauche et la droite en politique et qu'ils se fient juste au discours et à la publicité électorale, et que les idées de fond du parti sont totalement ignorées.
La même chose qui s'est passée avec Harper au Canada. Les gens ont voté pour cet abrutis avec la rage au coeur contre le parti libéral, mais n'avaient aucune idée des principes fondateurs de ce parti, tel l'adhésion complète à la mentalité pro-Bush américaine. Et maintenant cette même population toute surprise que le Canada ne collabore plus comme avant aux missions de paix et du support pro-Israel dans la guerre au Liban, tout comme à la nouvelle vision "béliqueuse" et offensive en Afghanistan, de nos braves soldats. Pathétique je dis!
Au Brésil ce qui est encore plus ridiculement drôle est que les gens votent pour un "numéro" et non pour un être humain. Il y a tellement de candidats et de partis que la seule façon qu'ils ont trouvé est de marcher avec un système de numéros, car écrire tous les noms sur les bulletins de vote gaspillerais trop de papier en finale.
Donc vous voyez les publicités (tel sur la photo en haut de ce texte) du candidat qui se présente et un beau gros numéro que vous devez mémoriser jusqu'au jour de l'élection. Et comme la majorité de la population vie dans l'absolue pauvreté, sans radio ou télévision, la meilleur façon de leur laver le cerveau avec la propagande publicitaire-électorale est de patenter un système de son sur des westfalias et de passer continuellement dans les rues à 10km/heure, avec le son au maximum crachant la musique du parti et la voix de l'annonceur style Yves-Corbeil "votez pour lula-13". De quoi virer totalement cinglé en très peu de temps. Impossible d'oublier les chanson, elles sont trop simples, répétitives et infantiles. De vrais contines pour adultes. Venez danser et chanter avec Lula, le numéro 13. Aucune information pratique ou rien pour orienter la décision des électeurs, juste une chanson et un numéro qu'ils répètent jours après jours, semaines après semaine. La meilleur façon d'influencer les esprits faibles de ce monde.
Au Canada comme les gens onts tous la télevision et passent 94% de leur temps enfermé dans leur maison, la publicité télévisé et la traditionnelle pancarte reste la solution de choix. Mais dans une société de vas-nu-pieds qui ne travaillent pas et quêtent leur argent, la musique reste la meilleur arme pour les manipulateurs marionnetistes.
Étant donné qu'au Brésil la population est composée d'*environ* 80% de noirs et métisses et que le reste sont des blancs, comme vous l'avez déjà deviné, pratiquement tous les candidats sont blancs. Pas très dur à deviner. Les mêmes qui ont pris jadis les noirs d'Angola et qui les ont transféré chaines-aux-pieds en Amérique du sud pour assouvir leur désir de puissance, les mêmes que nous avons appellé héroiquement les "conquistador" et non les "tortionnaires". La société actuelle Brésilienne reflète encore cette séparation sociale, les blanc riches qui possédent tout et qui forme 10% de la population, et le reste des noirs qui se sont reproduis comme des cafards et entassés dans des bidonvilles. Les mêmes qui écoutent les chansons électorales et dansent la samba dans les rues sous ces airs douteux.
Et plusieurs d'entre eux vendent leur âme au diable en peinturant leur maison aux couleurs d'un parti, avec les chiffres du candidat inscrits en GROS CARACTÈRES GRAS bien visibles de très loin. Le tout subventionné à coup de dentiers et de t-shirts. Dentiers car les personnes qui n'ont pas de dents et acceptent de faire de la propagande électorales pour un parti recoivent un dentier en échange de leur services, et ce n'est pas une blague. Les autres qui acceptent de pédaler avec un système de son sur leur vélo ou après leur voiture recoivent des t-shirts et on-ne-sait-trop quels autres pots-de-vins.
Au Canada, si l'on désire que le NPD prenne le pouvoir, on vote pour un idiot de sa ville qui représente ce NPD et ensuite une étrange somme est calculée pour nommer vainqueur le parti qui a le plus de "circonscriptions" dans le pays.
Mais au Brésil, il est possible de voter pour le gouverneur d'état d'un parti spécifique et ensuite voter pour le président qui est d'un autre parti. Un peu étrange comme philosophie car cela signifie qu'il est possible de voter pour un gouverneur d'état d'extrême gauche socialiste et un président ultra-capitaliste d'un parti de droite. La preuve une fois de plus que la majorité de la population n'a aucune idée de ce qu'est la gauche et la droite en politique et qu'ils se fient juste au discours et à la publicité électorale, et que les idées de fond du parti sont totalement ignorées.
La même chose qui s'est passée avec Harper au Canada. Les gens ont voté pour cet abrutis avec la rage au coeur contre le parti libéral, mais n'avaient aucune idée des principes fondateurs de ce parti, tel l'adhésion complète à la mentalité pro-Bush américaine. Et maintenant cette même population toute surprise que le Canada ne collabore plus comme avant aux missions de paix et du support pro-Israel dans la guerre au Liban, tout comme à la nouvelle vision "béliqueuse" et offensive en Afghanistan, de nos braves soldats. Pathétique je dis!
Au Brésil ce qui est encore plus ridiculement drôle est que les gens votent pour un "numéro" et non pour un être humain. Il y a tellement de candidats et de partis que la seule façon qu'ils ont trouvé est de marcher avec un système de numéros, car écrire tous les noms sur les bulletins de vote gaspillerais trop de papier en finale.
Donc vous voyez les publicités (tel sur la photo en haut de ce texte) du candidat qui se présente et un beau gros numéro que vous devez mémoriser jusqu'au jour de l'élection. Et comme la majorité de la population vie dans l'absolue pauvreté, sans radio ou télévision, la meilleur façon de leur laver le cerveau avec la propagande publicitaire-électorale est de patenter un système de son sur des westfalias et de passer continuellement dans les rues à 10km/heure, avec le son au maximum crachant la musique du parti et la voix de l'annonceur style Yves-Corbeil "votez pour lula-13". De quoi virer totalement cinglé en très peu de temps. Impossible d'oublier les chanson, elles sont trop simples, répétitives et infantiles. De vrais contines pour adultes. Venez danser et chanter avec Lula, le numéro 13. Aucune information pratique ou rien pour orienter la décision des électeurs, juste une chanson et un numéro qu'ils répètent jours après jours, semaines après semaine. La meilleur façon d'influencer les esprits faibles de ce monde.
Au Canada comme les gens onts tous la télevision et passent 94% de leur temps enfermé dans leur maison, la publicité télévisé et la traditionnelle pancarte reste la solution de choix. Mais dans une société de vas-nu-pieds qui ne travaillent pas et quêtent leur argent, la musique reste la meilleur arme pour les manipulateurs marionnetistes.
Étant donné qu'au Brésil la population est composée d'*environ* 80% de noirs et métisses et que le reste sont des blancs, comme vous l'avez déjà deviné, pratiquement tous les candidats sont blancs. Pas très dur à deviner. Les mêmes qui ont pris jadis les noirs d'Angola et qui les ont transféré chaines-aux-pieds en Amérique du sud pour assouvir leur désir de puissance, les mêmes que nous avons appellé héroiquement les "conquistador" et non les "tortionnaires". La société actuelle Brésilienne reflète encore cette séparation sociale, les blanc riches qui possédent tout et qui forme 10% de la population, et le reste des noirs qui se sont reproduis comme des cafards et entassés dans des bidonvilles. Les mêmes qui écoutent les chansons électorales et dansent la samba dans les rues sous ces airs douteux.