Le portugais
À la frontière du Brézil/Venezuela, j'ai vraiment réaliser à quel point le portugais était différent de l'espognol et que la dextérité que j'avais alors aquise était désormais inutile. Je n'étais plus capable de facilement communiquer avec les gens comme je pouvais le faire au Venezuela. Mais j'ai continué d'utliser l'espagnol pour parler avec eux. Quand j'essayais de commander un plat dans un resto ou une panadéria, les gens faisaient toujours d'étranges faces, en guise de non-comprenure. J'avais moi aussi de la difficulté à les comprendres (avec raison) car l'accent est foutrement différent!
Mais je me rend compte maintenant à quel point cette barrière est progressivement disparue, sans que je puisse m'en appercevoir. En seulement 1 mois, je parle avec les gens et je comprend une bonne partie de ce qu'ils disent, quand il s'agit d'une personne qui ne parle pas un dialecte incompréhensible rural. Et à plusieurs reprises les gens m'ont dit que je parlais bien le portugais! Bordel! je leur parle toujours en espagnol, à la différence que je change les 'tu' et les 'vous' en 'você' et 'vocês' et que je dis 'obrigado' au lieu de 'gracias' (ce qui sonne mieux à mes oreilles, gracias étant affreusement laid). Mais bon, je compte commencer des cours bientôt à Salvador. J'espère réellement pouvoir faire un progès rapide. D'ailleurs Natali m'a acheté un dictionnaire Portuguese/Francês, mais je ne l'ai pas tellement utilisé jusqu'à présent.
L'aventure
Je réalise maintenant, seulement après 2 mois et demi de voyage à quel point la notion d'aventure est disparue de ma tête et que tout ce que je fais est du domaine du 'normal'. Même après être arrivé à 11h00PM à Aracaju en bus et avoir traversé la ville en vélo en pleine nuit pour me trouver un hotel, je ne sens plus aucun stress réel. Seulement après avoir parlé avec mes amies ici je réalise que ce n'était pas hyper 'safe' mais bon, je ne crois pas qu'un voleur à la con va se risquer de courir après un guss à vélo pour essayer de lui voler son stock, car en général ces gens sont lâches et préfèrent attaquer à plusieurs un pauvre piéton malchanceux. Certe en roulant dans ces rues sombres et déserte j'ai eu quelques pensées du genre "c'est bizzare comme place" mais sans plus de stress.
La photo
J'ai pris plusieurs photos depuis le début de mon voyage, donc quelques unes que j'aime réllement. Entre-autre celles-ci : Le cayon à Canoa Quebrada, Maison décrissée à Canoa Quebrada, Kids à Nova Airão quoique les ombres dans leur visage sont vraiment trop prononçées et j'aurais dû utilisé un flash 'fill-in' pour les minimiser. J'aime bien aussi ce 'paysage urbain de Manaus' avec les plantes envahissant le viel immeuble, et la tranquillité que la photo dégage. J'aime bien prendre des photos qui dégagent une sensation de calme et de paix, quoique je voudrais prendre plus de photos de gens.
C'est un peu compliqué car je n'ai pas un objectif du type 'télé-objectif' et pour prendre des gros plans je dois me rapprocher quasiment à 1 mètre du sujet, ce qui est un peu délicat quand les gens te connaissent pas. Je compte travailler un peu mon portugais pour pouvoir dialoguer avec les gens de façon plus convenable et peut-être pouvoir prendre des photos plus 'choc' qui dégagent des émotions plus intenses. Salvador devrait pouvoir me donner ces opportunitées car je vais y passer plus de temps qu'aux autres endroits.
Le Québec et sa foutue température
Si il y a quelque chose à quoi je ne pense plus actuellement c'est bien la météo. Pas besoin de s'en soucier ici de toute façon, quand il pleut ce n'est jamais pour longtemps et ca fait juste nettoyer un peu de merde des rues. En plus, les nuits sont tempérées actuellement car nous sommes en hiver ici, donc des soirées d'environ 18-22 degrés, que demander de mieux? Confortable le jour et plus frais la nuit! Bientôt le printemps va arriver ici avec des chaleurs plus atroces, du style 35 avec humidité, comme au Venezuela.
Tout cela pour dire à quel point chaque personne qui me parle par courrier en provenance du Québec sont déprimés par la piètre météo, la pluie incessante et les nuages. Ne vous en faites pas car le Québec c'est ca, et ca le sera toujours. Il faut juste apprendre à arrêter de rêver au jour ou le Québec va se transformer en paradis tropical, aux été secs et ensoleillés et aux hivers sans pluies et courts.
Mieux vaut se dire que la qualité de vie (mis à part la météo) est bonne au Québec. Les routes sont pire qu'au Brésil et qu'au Venezuela mais c'est surment à cause de nos hivers rigoureux hehe. Mais au Québec ont a de gros centres d'achats pour aller socialiser et éviter cette température de merde, et s'acheter les derniers trucs tendance! Et bien détrompez-vous immédiatement, les centres d'achats ici sont 4 fois plus gros que les place laurier et les galeries de la capitale de ce monde. Seulement à Caracas, j'ai vu plus de centre d'achat modernes, semi-aire ouverte avec 6-7 étages de planchers et des boutiques à s'en écoeurer pour de bon! La même chose ici à Recife, dans le nord du Brésil. De toute beauté! Des méga centre d'achats remplis de beautés tropicales avides de magasiner les derniers maillots ultra-tendance. J'imagine qu'à Rio et São Paulo les centres d'achats sont encore plus gros, si on calcule que ces villes possèdes 12 et 18 millions d'habitants!
S'était juste une petite remarque qui peut-être va briser quelques stéréotypes comme quoi en amérique du sud c'est juste des bidonvilles remplis de noirs sidatiques et une population qui vit au jours le jour qu'avec des mini boutiques de coin de rue pour les 'va-nu-pied'. Ils ont aussi des genre de Wal-Mart nommés Hipper-Bompreços, et j'y suis allé. Facilement le double de la superficie du Wal-Mart des galeries de la capitale, sans exagérer. Le même style de merde à bas prix, de la bouffe jusqu'à tout ce qu'il faut comme gugusses pour la maison et le jardin, et pour les bricoleurs du style 'voisin' des annonces de Canadian Tire (style françis giroux ou martin poirier).
Bon assez dit de conneries pour l'instant, je me barre.